Tandis que l’automne et ses couleurs rougeoyantes a laissé place à la grisaille et au froid hivernal en France, nous approchons du Guatemala après avoir parcouru le plus grand pays d’Amérique centrale. Un gros 4000 km en plus dans la besace, des plages, de la montagne, des déserts, de la jungle, le Mexique nous a ravi par sa diversité. Ajoutons à cela un peuple chaleureux, accueillant et de nombreuses bières bien fraîches pour nous désaltérer, et nous tenons la recette d’un pays fort agréable à traverser. Quant au soleil, si cher à Luis Mariano, nous pouvons vous assurer que nous n’avons pas manqué.
Ambiance, climat et stéréotype
Beaucoup de personnes nous ont parlé de leur expérience au Mexique, bonne ou mauvaise, et encore plus nous ont averti des multiples dangers de parcourir ce pays (sans parler de ceux qui nous ont quasi annoncé notre prochain décès). Voici donc en introduction un petit paragraphe pour relater comment nous, nous avons vécu cette traversée.
Commençons par la faune. Clément, notre naturaliste accompli, a fait quelques recherches. Le Mexique possède la plus grande population de crotales au monde et dans certaines régions, il y a jusqu’à 2500 piqûres de scorpions par an pour 100 000 habitants. Ajoutons à cela un moustique à dengue ainsi que tous les insectes infâmes qui existent sous les climats tropicaux, quelques araignées peu sympathiques et une horde de chiens errants toujours prêts à bondir pour tâter du jambonneau de cyclistes. Sur le papier, il n’existe qu’un mot : hostile. Néanmoins, avec quelques précautions, plus de souci : manches longues et anti-moustiques pour les nuisibles, un regard le matin dans nos pompes avant de les mettre nous évite le scorpion, de même que le ramassage avec précaution des pierres pour le feu. Ne pas laisser la tente ouverte lors des pissous nocturnes pour éviter que le serpent ne se glisse dans nos duvets est un bon début. Quant aux hargneux canidés, un bâton à portée de main, une bonne gueulante et une accélération en règle font habituellement l’affaire.Coté climat, rien de mieux qu’un local qui nous annonce alors que nous avons du mal à arrêter de suer dans nos tee-shirt détrempés :
Vous avez de la chance de ne passer que ce mois-ci, il fait plutôt bon en ce moment. Le mois dernier, il faisait 50°C-55°C à l’aise !
Effectivement, des chaleurs arides que nous avons pu rencontrées en Baja California, aux chaleurs humides de la jungle dans le sud en passant par la fraîcheur des montagnes, la saison automnale, période durant laquelle nous avons arpenté le pays, a tout de même le chic d’être « relativement » tempérée. Un soleil quasi omniprésent, pas de tempête tropicale (qui se terminent habituellement mi-Octobre) et un léger vent qui rafraîchit nos bobines enfarinées.
Coté population, les mexicains sont remarquablement accueillants et hospitaliers. Ils adorent rire et partager avec les gens autour d’un repas ou d’une bière. Certes, même eux savent que leur pays à en partie une mauvaise réputation, notamment à cause des cartels et de la corruption qui existent dans certaines régions. Mais, il suffit de leur demander quels sont les endroits à éviter et ceux qu’ils ne faut pas manquer, et le parcours se fait sans anicroche. En ce moment, ce sont les états de Guerrero et du Michoacan qui posent problèmes. Très bien, nous les contourneront donc ! A aucun moment durant ces deux mois, nous nous sommes sentis plus en danger que dans un autre pays. Bien sûr il faut être prudent sur la route, éviter de voyager de nuit et faire un minimum attention à ces affaires, mais comme partout ailleurs. Également, dans chaque ville, il est possible de demander asile pour la nuit. Parfois chez les pompiers, parfois à la croix rouge, ou encore à la protection civil ou dans la salle des fêtes, nous avons alterné ces refuges nocturnes et le camping avec grande joie. Car, en plus de proposer quasi systématiquement une douche et parfois un lit et un lieu pour préparer la popote, il est très facile dans ces endroits de lier amitié avec les gens, discuter et échanger sur nos cultures respectives. D’ailleurs, si nous avons tous forcément l’image de Speedy Gonzalez quand nous pensons au Mexique, l’autochtone imagine le français à travers Pépé la Moufette, le putois du dessin animé toujours « romantique » et possédant une fragrance particulière. Avec le sourire, ils nous taquinent en nous disant que si la France est le pays qui fabrique les meilleurs parfums, c’est sûrement pour tenter de cacher notre odeur. Et malheureusement, après une journée de vélo harassante, nous avons parfois bien du mal à leur prouver le contraire !Du désert à la montagne
12 Octobre 2014. Plus que 3 jours sur notre visa USA et nous arrivons au Mexique à San Luis Rio Colorado. Le passage des douanes est une formalité. C’est tellement facile de traverser la frontière que nous sommes obligés de leur signaler que nous souhaiterions au moins un tampon pour se balader légalement dans le pays. Nous nous éloignons rapidement de la bordure, et la première chose qui nous frappe, c’est la température… Il fait une chaleur à crever ici… Heureusement les premiers paysages dans lesquels nous pédalons sont de grands champs cultivés irrigués par de nombreux canaux. Nous nous faisons pas prier et sautons dès que possible dans ces eaux plus ou moins vertes du coin. Certes, c’est pas de la Vittel, mais ça fait très bien l’affaire.
Le lendemain, après un début de matinée plutôt tranquille, nous laissons les terres arables derrière nous pour entrer dans la partie désertique de la Baja California. Il n’y a rien à droite, rien à gauche, une dune au loin devant et donc pas grand chose à faire à part rouler. Un petit vent de dos nous pousse agréablement et nous aide à supporter les 35°C du jour. Au kilomètre 110, Jérémy propose alors à Clément, plutôt que de s’arrêter pour la journée comme nous avions prévu, de pousser un peu plus loin. Ce dernier annonce alors : « C’est 200 ou rien !!« … Depuis le début de notre aventure, nous nous étions promis qu’au moins une fois nous passerions la barre des 200km en une journée. Il fait chaud certes, mais le vent est avec nous et la route est plate. Au bout, la mer de Cortès, étape qui apparait fortement plus sympathique qu’une nuit au milieu de rien. « Banco » annonce alors Gooby !! Et nous voilà parti comme des bolides dans le désert, rien ne nous arrête. Nous arrivons à la tombée de la nuit à San Felipe, complètement fracassés mais 202Km au compteur. Objectif rempli!! Nous sommes aussitôt récompensés par notre rencontre avec Lilian et Steve qui nous alpaguent dans la rue et, après avoir échangés quelques mots, nous invitent à dîner puis à passer la nuit au-dessus de leur caravane, dans un carbet avec vue sur la mer. Plutôt sympa de se réveiller à l’aube pour observer le lever de soleil sur l’étendue d’eau ! Une session pêche plus loin, nous repartons sur la quasi seule route de la Baja California. Celle-ci oscille entre la Mer de Cortés et l’Océan Pacifique et nous passons donc d’une côte à l’autre en traversant à chaque fois les paysages arides de la région. Vallées de cactus ou plaines de sable, nous avons même la chance de voir une partie du désert recouvert d’une fine couche d’herbe verte suite à une inopinée tempête passée quelques jours auparavant. Décor improbable mais magique !! Les débuts et fins de journées apportent de magnifiques couleurs aux paysages asséchés. Entre les deux, c’est une véritable fournaise. Nous portons d’énorme quantité d’eau (environ 10L chacun) et à chaque magasin croisé nous engouffrons 3L de soda mais notre bouche reste pâteuse et le soleil nous carbonise la couenne. Clément joue les acrobates alors qu’il roule presque sur un serpent à sonnettes et Jérémy est surpris de bon matin par un scorpion qui s’est glissé sous la toile de tente. Certes pas facile de voyager en vélo par ici. Néanmoins, l’hospitalité que nous rencontrons dans ces terres hostiles est à la hauteur de la difficulté de la traversée. Ron et Melinda nous accueille dans leur maison au bord de la mer. Francesca nous reçoit dans son magasin de lavage d’automobile. Eduardo, Sandra et Gabino nous héberge et nous fournissent tout un tas d’adresse pour passer la nuit le long de la route. Enfin lorsque nous arrivons à La Paz, Glenda nous loge pendant quelques jours chez elle le temps pour nous de se reposer et de gérer notre traversée pour rejoindre la partie principale du pays. Nous avions dans l’idée de chercher un équipage pour nous transporter, mais après un passage à la marina, nous nous rendons compte que nous sommes arrivés un peu tôt dans la saison et optons donc finalement pour le ferry, dans lequel nous dormirons sur le canapé de la cafétéria…De l’autre coté, malgré une forme relative de Clément diagnostiqué en manque d’électrolytes par le mèdecin urgentiste du coin, nous repartons de Mazatlan, dans le Sinaloa, où les températures sont plus clémentes. Nous roulons quelques jours le long d’une côte possédant une végétation luxuriante qui contrastent énormément avec la rase flore que nous avons eu dans le désert. Puis nous commençons à grimper sur les montagnes qui occupent une grande partie du centre du pays.
Une cuisine extraordinaire
Savoureuse, copieuse, pimentée, variée, suave, délicieuse… innombrables sont les adjectifs que nous pourrions utiliser pour décrire la cuisine mexicaine. Notre incartade du coté du goût au pays du piment mériterait à elle seule tout un article. La culture culinaire est ancestrale et extrêmement riche. Entre les milles façons de faire les tacos, la grosses centaines de chilis utilisés, les plats extraordinaires et les fruits exotiques, nos papilles ont frétillé tout au long de notre périple. Chaque attente entre les deux repas fut un supplice, chaque met un délice. Commençons par le début. Ici, finit pour nous le beurre de cacahuètes (enfin !!), la base de l’alimentation mexicaine est bien différente. En purée ou entier, le haricot est rouge, noire, blanc, de toutes tailles et se consomme à tous les repas, toujours accompagné de tortillas. Celle-ci est faîte à partir de blé ou plus majoritairement de maïs. Oui, mais quel type de maïs choisir ? Il en existe au moins une bonne douzaine d’espèce : gros, petit, sucré, sec, jaune, rouge noir et même bleu !! Elles sont petites pour manger des « tacos« , épaisse et trempée dans la purée de haricot pour les « enfrijoladas« , fourrée à la viande pour les « gorditas » ou encore géante pour les « tlayudas« . Les meilleurs sont, comme le bon pain, faite à la main et tout juste sorti du four, enfin de la poêle en l’occurrence. Dernier élément de base : la salsa. Amoureux du chili, bienvenus ! Du gentil qui picote la langue au Habanero qui t’arrache la bouche, plus d’une centaine d’espèces se côtoient pour jouer un feu d’artifice sur nos papilles ! Ils sont verts, rouges, jaunes, oranges et sont souvent mélangés avec des oignons, des avocats, des tomates et/ou des poivrons. Avec ces sauces, si tu ne veux pas finir la tête dans un seau d’eau, il n’y a qu’une règle de base à respecter : demander avant de goûter puis, même s’ils te répondent « No, no ! Es solo un poquito piquante« , tester avec le bout de l’ongle avant de tartiner ton plat. Sinon c’est le mode dragon assuré !Agrémentons maintenant cette base solide. Pour les viandes, beaucoup de poulet, du boeuf et un peu de mouton. Le premier est grillé, pané ou en sauce mais toujours très bon marché, genre 4€ la volaille. Le deuxième souvent en ragoût ou en barbecue. Le dernier est la plupart du temps cuit dans des feuilles de maguey, une plante cousine de l’agave et devient alors fondant sous la langue, succulent ! Coté poissons et fruits de mer, les fritures sont nombreuses, les crevettes légions. Mais nous avons particulièrement était subjugués par le « ceviche« , un plat de poisson blanc cuit au citron vert mélangé avec quelques herbes et de l’oignon. Un vrai délice ! Coté encas, le « tortas » est excellent au chorizo, le « tamales » encore meilleur accompagné de son riz au lait chaud (avec une pointe de cannelle bien sur), le cactus « nopale » se déguste à tout heure ainsi que son fruit juteux, le « tuna« . Cerise sur le gâteau, de manière a ne pas se lasser durant le voyage, les mexicains possèdent de nombreuses spécialités régionales. Du « tortas ahogadas« , sandwich baigné dans la salsa, dans le Jalisco au ver de terre frit du Oaxaca en passant par le Pulque dans le Tlaxcala ou encore le savoureux Mole Poblano à Puebla, on ne s’ennuie jamais lors d’un voyage par ici.
Enfin coté boisson, nos gosiers savourent le plaisir des jus de fruit exotiques comme la papaye, le coco, la mangue et le cactus, mais également des jus plus inattendus comme celui de la fleur de Jamaïca ou le Pulque, alcool léger et presque baveux tirée du maguey. Des litres des bières viennent régulièrement dessécher nos bouches pâteuses et empoussiérées par les kilomètres du jour. La Tecate et la Modelo dans le nord, l’Indio et la Victoria dans le sud, ou encore la Corona et la Sol sont les houblons les plus répandus. Mais ils existent également tout un tas de micro-brasserie qui viennent égayer nos choix. La cerveza reste légère et rafraîchissante, et c’est exactement ce que nous lui demandons. Du coté des titrages plus costaud, nous retiendrons bien sûr la Tequila et le Mezcal et, bien que nous n’ayons pas abuser de ces eaux de feu qui ont tendance à rendre un peu « loco loco« , nous avons été réellement et agréablement surpris de la douceur et l’onctuosité d’une Tequila vieillie en fut de chêne 15 ans d’âge.En bref, la cuisine mexicaine est un régal, une aventure extraordinaire pour le palais et mérite à elle seul un détour dans ces terres pimentées.
De la montagne à la jungle
Après un première étape bien pentue, nous arrivons à Tepic où nous rencontrons et passons une excellente journée avec la famille Martinez. Une fois sur le plateau, les dénivelés restent dans le raisonnable et nous enchaînons des étapes plutôt sympathiques au milieu de la sierra mexicaine. Un passage dans la région de Tequila nous permet d’observer les champs d’agaves puis de gouter (avec modération toujours) à l’eau de vie du même nom. Nous faisons une grosse pause à Guadalajara, une des grandes villes du pays, à la Casa La Bici dont nous remercions chaudement les occupants pour leur accueil et la découverte des saveurs que nous avons partagées. En repartant de là, nous testons les autoroutes mexicaines. Quelques cyclistes rencontrés sur le chemin nous ont indiqué que celles-ci, bien que normalement totalement interdites aux vélos, étaient un moyen plus facile, moins pentu et plus direct pour arriver à destination. Quelle ne fut pas notre surprise à notre première tentative. Alors que nous nous présentons au péage, le préposé nous fait comprendre que ce n’est pas possible de passer par là, mais que, par contre, si nous empruntons la bretelle de sortie, il n’y a plus de problème. Effectivement, quelques minutes plus tard, nous voilà sur la 2*2 voies ! Y Pédaler est plus sûr, car il y a toujours une bande d’arrêt d’urgence que nous pouvons utiliser, alors que sur les nationales, les accotements sont étroits voir inexistant et le chauffeur mexicain n’est pas toujours très compréhensifs quant aux distances de sécurité lors des dépassements. Néanmoins, le bruit est bien plus assourdissant et fatiguant sur les grandes autoroutes et nous perdons le coté typique et charmant du passage dans les petits pueblos. Nous restons donc majoritairement sur les routes classiques, quittes à lever un doigt bien haut lorsque qu’un local nous rase d’un peu trop près. Les jours sur les plateaux s’enchaînent et nous glissons de Guanajuato, sympathique ville niché sur le flanc d’une montagne, à Pachuca, puis à Tlaxcala, où Armando nous loge dans son appartement, et enfin à Puebla, jolie ville coloniale réputée pour avoir été le lieu de la victoire du Mexique contre la France en 1862 où nous avons le plaisir de gouter le fameux et délicieux Mole Poblano dont on nous aura tant parlé. De là nous décidons de redescendre vers la côte pacifique à travers l’État du Oaxaca. Sur la carte, c’est à dire vu de dessus, une ligne droite. En réalité, beaucoup moins… Après une belle première journée qui nous amène à Acatlan, le chemin joue au yo-yo sur la montagne. Les mollets picotent, Gooby est fracas, Coco en mode chamois. Nous suivons pendant quelques jours, juste après la ville de Oaxaca, le chemin du pèlerinage de la vierge de Juquila. Les pèlerins de tout âge enchaînent 8 à 10h de marche (ou de vélo), deux ou trois montée pour un bon gros 1500m de dénivelé, tout les jours sous la cagnasse. Impressionnant !! Chaque midi et chaque soir, c’est la fête et nous nous joignons à eux le temps d’un repas, histoire d’échanger nos aventures respectives. De Juquila, une grosse descente nous ramène sur le plancher des vaches. Il fait chaud, lourd, humide et, mise à part quelques plantations de papaye, la jungle est omniprésente. La différence avec la fraîcheur des montagnes nous fait suer comme des cochons. Comme on dirait au pays : « Sale temps pour les gros!« . Heureusement la côte pacifique nous ouvre ses bras et nous nous jetons dans les eaux de l’océan avec bonheur. A Puerto Esondido, nous tâtons les rouleaux de la plage principale qui accueille habituellement de nombreux surfers. Les vagues montent régulièrement jusqu’à quatre mètres durant la saison, mais ce jour-là un seul nous suffira largement. Nous nous esclaffons en voyant le collègue, short au niveau des mollets, se faire retourner comme une crêpe après une tentative bien médiocre de body-surf. La nage, c’est pas trop notre truc… A Huatulco, nous dormirons sur le carrelage de chez Angelica qui nous reçoit au pied-levée pour une soirée bien sympathique et un peu plus loin sur la route, nous campons au bord de la plage, personne à l’horizon et le bruit des vagues pour nous bercer. Après deux étapes avec le vent contre et une nuit dans un ancien couvent avec pour seules compagnes des énormes chauves-souris, nous remontons dans la montagne pour une dernière étape à San Cristobal de Las Casas au cours d’une journée harassante à 1700m de dénivelé. Heureusement pour Gooby, il réussi à s’affranchir de la difficulté du jour en s’accrochant à un camion durant la majeure partie de la montée… Malin le garçon !!Enfin, nous nous dirigeons vers la frontière Guatémaltèque. Durant notre dernière journée en terre mexicaine, nous passons aux Lagos Colon, magnifiques innombrables petits lacs entourant d’anciens temples mayas et, tandis que nous fêtons l’anniversaire de Clément autour de quelques houblons bien mérités, nous dressons le bilan de notre traversée du pays : le Mexique, c’est magique !!!
Mag on décembre 25, 2014 at 6:25 said:
Joyeux Noël à tous les deux. Bisous
Nadège on décembre 28, 2014 at 11:11 said:
Joyeuses fêtes à bicyclettes! Récit toujours aussi captivant…bisous
Sylvie et Vincent Gimenez on janvier 2, 2015 at 7:54 said:
Salut les pro du vélo tous pays!
En cette nouvelle année on ne vs oublie pas,mieux,ns sommes devenus « addicts » de vos images et récits que ns dévorons sans retenue..Bonne année à tous les deux et gardez cette énergie qui vs accompagne.Bises
Les Gimenez de Claibois
Gooby on janvier 4, 2015 at 1:14 said:
Merci et bonne annee a vous.
Vos petits messages nous font enormenent plaisir a chaque fois et nous mettent du baume au coeur dans les journees difficiles.
maya on février 8, 2015 at 5:41 said:
Wahouuu chaque fois jme demande quelle contrée vous a plu le +, chaque nouveau récit est magique! !!!