Débarquant à Anchorage, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Un peu plus d’un an que nous roulions et, après maintes aventures, nous entamions une toute nouvelle partie de l’épopée. Celle-ci nous emmènera de l’Alaska en Terre de Feu, à travers l’immense continent américain. Dans les vingt mille kilomètres au bas mot, plus d’un an de vélo, de quoi nous faire tourner la tête et nous donner la chair de poule. Première étape tout là-haut, dans le nord-ouest américain, où, comme chacun imagine, nous nous attendions au froid, à la nature à l’état pur et aux grands espaces. Revivons ensemble ces quelques coups de pédales dans le grand nord.
Bienvenue aux U.S.A.
Il est 5h du matin quand nous atterrissons dans le grand nord la tête enfarinée après 3 jours de voyage. 8h de transit à Melbourne, 36h de rien à faire à Hawaï, une nuit sur un banc en pierre, deux sur les inconfortables sièges des compagnies aériennes (classe éco bien sûr) et des douanes américaines plus que réticentes. Une fausse réservation pour un retour improbable en France nous sauvera la mise. Bref, autant dire que nous ne sommes pas frais.
5h du matin et pourtant Jim est déjà là, tout beau et tout fringant , et nous accueille la porte de l’avion tout juste franchie. C’est à peine si nous reconnaissons le bonhomme. Il faut dire que la dernière fois où nous l’avons aperçu, nous étions au beau milieu du Nullarbor, les plaines arides d’Australie (cf. Journal N°13), lui allant vers l’ouest, nous vers l’est, chacun dans sa tenue odorante du cycliste au long cours. Le septuagénaire nous avait alors annoncé : « Si jamais vous venez par là-haut, passez me voir, je serai ravi« . Ayant accepté l’invitation avec joie, nous ne nous attendions pas à vivre une semaine comme celle-là… Bagages récupérés, nous nous retrouvons ni une ni deux dans son énorme pick-up, les vélos chargés à l’arrière, direction Girdwood, petite communauté à une quarantaine de miles d’Anchorage. Malgré la fatigue, nous prenons une première claque avec les paysages que nous apercevons le long de la baie. Les magnifiques et hautes montagnes aux sommets encore enneigés prennent appui à deux pas de la côte et des aigles survolent de près les flots à la recherche de nourriture. Arrivés dans la petite ville, qui fait office de station de ski en hiver, Jim nous fait faire le tour du propriétaire et nous envoie au lit pour une sieste réparatrice. Émergeant quelques heures plus tard, nous enfilons nos godasses et partons pour une marche sur la « colline » voisine. Notre hôte à la forme olympique nous emmène rapidement au-dessus de la vallée tout en nous commentant les différents paysages. Nous sommes estomaqués par la vue qui s’offre à nous alors que nous grimpons au-delà des 1000m. Les sommets s’enchaînent sans fin et certains arborent des glaciers au dessus d’immenses forêts de conifères. Au retour, un gigantesque morceau de boeuf nous attends, prêt à passer au BBQ…Pour une première journée, nous sommes conquis !Le lendemain, après une marche matinale dans la forêt qui s’achèvera par une traversée de rivière hilarante en nacelle à la force des bras, Jim nous emmène dans une réserve où nous apercevons ours, bisons, élans et caribous. Nous avons les yeux tout ronds en apercevant les énormes bêtes à quelques encablures seulement. Ce soir là, saumon royal au dîner… Nos papilles sont aux anges lorsque nous dégustons le divin poisson ! Deux jours plus tard, notre infatigable hôte nous réserve une surprise. Nous chargeons tout le matos dans le camion et partons pour une virée au nord. Nous apercevons succinctement le mont McKinley, plus haut sommet Nord-Américain, aux abords du parc Denali. Arrivé à Fairbanks, à 600Km de là, Jim nous fait rencontrer ses amis. Quelle ne fut pas notre surprise en rencontrant Joe qui, tout en nous offrant un houblon local, nous fait visiter son armurerie. Trois coffre-fort de deux mètres cube remplis à ras-bord d’armes à feu. Le collectionneur, passionné, nous fournit foules d’intéressants détails sur un sujet qui nous est totalement inconnu. Nous qui n’avons jamais tenu autre chose qu’un lance-pierre, nous sommes presque fébriles lorsqu’il met entre nos mains un fusil d’assaut M4, un pistolet mitrailleur MP5 ou encore un pistolet équipé d’un silencieux. Loin de se sentir invincible, Gooby a plutôt peur de se blesser tandis que Coco, bouche bée, pose ses yeux sur un engin énorme posé au fond d’un des coffres. Joe, attrapant son regard, commente :
Le lendemain, apogée de cette semaine irréelle, nous partons vers une mine d’or. Non loin des grandes exploitations minières du coin, nous rencontrons James, un ami de Jim, qui nous fait visiter sa petite concession. Passionné lui aussi, nous sommes toutes ouïes lorsque qu’il nous explique les différents procédés d’extraction du précieux minerai. Concasseur, broyeur, filtres en tout genre, le système ressemble à un bric-à-brac géant où l’eau et les pierres brutes circulent sur un parcours bien précis. En pleine saison, James nous raconte qu’il arrive à arracher à peu près une once d’or par jour à la montagne. Un ou deux coups de pioche bien placés le long de la veine et nous apercevons à la loupe les éclats dorés qui parsèment la roche.Ah celui-là, c’est du costaud! Si tu as besoin descendre un type dans une voiture, pas besoin de le viser le bonhomme, vise seulement la voiture…
Le jour suivant nous remontons sur nos vélos pour entamer notre route vers le sud. Alors que nous faisons nos adieux à Jim, nous sommes conscients que ce dernier nous a fait vivre, au cours de cette semaine incroyable, un véritable morceau du Grand Nord.
La blague de l’ours
L’Alaska et le Canada sont des contrées fortement peuplés par le fameux plantigrade. Et, des dires des locaux, ours et cyclistes ne font pas toujours bon ménage. Histoires véridiques, légendes, nous avons tentés de séparer le bon grain de l’ivraie avant de nous lancer sur la piste, histoire d’être sûr que nous puissions arriver en un seul morceau. Tout d’abord, l’état des lieux. Deux espèces se côtoient dans le pays : l’ours noir et le Grizzly. Outre leur couleur, le grizzly étant châtain et l’ours noir… et bien noir, pour savoir comment les différencier, Stephen en Colombie-Britannique nous donne une astuce :Si tu entends le grognement de l’ours, avant même de voir son museau, grimpe dans un arbre. Si la bête monte et te suit dans l’arbre, alors il s’agit d’un ours noir. Si le bête détruit l’arbre, alors c’est un grizzly…
Bien évidemment, nous comprenons que s’aventurer dans les branches n’est pas une idée très inspirée. Mais alors que faire ? Jim en Alaska nous donne la solution :
Bon effectivement, dit comme ça, ce n’est pas très rassurant… Heureusement les indications sont nombreuses dans tout les offices de tourisme que nous croisons sur la route et, à priori, tant que tu ne cherches pas à faire le mariole en allant exciter l’ours, tant que tu ne le surprends pas au détour d’un chemin et surtout tant que tu ne te positionnes pas entre la mère et l’ourson, le plantigrade ne souhaites pas se frotter à toi. Néanmoins, Coco se souviendra de sa première « confrontation » :Lorsque tu rencontre un ours, ne fuit surtout pas. S’il s’agit d’un ours noir, fais face comme un homme, le torse bombé et essaie de l’impressionner, tu peux même aller jusqu’à lui envoyer une droite… Par contre si c’est un grizzly, pas la peine de faire le héros. Tu te mets en boule, tu protège ta tête et tu attends. La bête va peut-être te goûter un petit peu, te mordiller légèrement mais tu t’en sortiras probablement…
Deuxième jour de vélo. Je suis dans la tente, au fond de mon sac de couchage. Nous venons tout juste de nous coucher et le soleil est toujours présent. J’entends alors comme un grognement et un pas lourd à proximité. Instinctivement, je me dis : « Bon ça, c’est pas une marmotte !« . En un quart de poil de seconde, j’ai le palpitant qui grimpe à 200 battements, je suis hors de duvet, sur le qui-vive, habillé seulement de mon caleçon, prêt ! Prêt à quoi d’ailleurs, j’en sais rien… C’est pas comme si j’allais joué les Rocky BalboMush (pour les novices, Balboa version poids mouche) et allonger un jab sur le museau de la bête. Je reste donc là, accroupi dans la tente, pendant cinq bonnes minutes à me demander ce qu’il va m’arriver… Plus de bruit… J’entends alors le zip de la tente de Gooby, à quelques mètres de là! Bon faut y aller… Je sors et regarde furtivement autour de la tente… pas d’ours, sauf bien sûr Gooby qui se soulage sur le tronc voisin. Lui n’a rien entendu, incroyable! Nous rallumons le feu et nous veillons un moment tandis que je lui raconte ces dix dernières minutes. Pas d’autre bruit ce soir-là, j’en suis quitte pour une bonne frayeur.
Route en Alaska et au Yukon
Comment décrire tant de si grands espaces avec de si petits mots! La route est juste somptueuse. Tout les jours, nous en prenons plein les mirettes tandis que nous avançons vers le Canada. Le temps est plutôt bon et, parce que nous sommes proches du cercle arctique, nous profitons de longues journées. Les températures redescendent néanmoins le soir et les nuits, entre 1h et 3h du matin, sont tout de même fraîches. Étonnamment, malgré le relief montagneux qui nous entourent, la route sur laquelle nous évoluons est plutôt plate. Gooby est ravi. Nous trouvons des spots de camping aux bords des nombreux lacs qui bordent la Highway où aux croisement avec les rivières qui descendent des montagnes. Chaque soir, après avoir allumé un feu et dîné, nous partons pour une expédition pré-nocturne. Objectif : trouver un arbre pour stocker la nourriture. L’ours possédant un puissant odorat, c’est un des seuls moyens dont nous disposons pour éviter qu’il essaye d’ouvrir la fermeture éclair de la tente en pleine nuit et nous pique notre beurre de cacahuètes… A tour de rôle, nous voilà donc perchés au milieu des sapins, tentant désespérément de hisser l’énorme sac qui contient la bouffe, la vaisselle, la dentifrice, etc.. bref tout ce qui sent et pourrait attirer la bête velue. Nous vous laissons imaginer les nombreuses situations comiques que nous avons pu avoir…Durant nos longues cavalcades, nous apercevons également de nombreux élans sur la chaussée. L’animal à la démarche guindée est gigantesque. En arrivant à la frontière Alaska-Canada, l’un d’eux cavale à nos cotés, essayant avec succès d’échapper à notre folle course poursuite. Nous passons finalement au Yukon. 100% wild !!! Un peu plus de trente mille personnes vivent dans cet état du Canada presque aussi grand que la France, dont les deux-tiers habitent White-Horse, la capitale. Autant dire qu’on ne se marche pas sur les pieds ! C’est vraiment la nature à l’état pur que nous trouvons ici et malgré les milliers de kilomètres que nous avons déjà effectués, nous prenons réellement une énorme claque tant les paysages sont hallucinants, tous plus beaux les uns que les autres. Les quelques locaux que nous rencontrons sont géniaux. C’est une des destinations de voyage que tout le monde devrait inscrire sur sa liste : randonnées incroyables, pêche du saumon et de la truite dans n’importe quel rivière, toujours entourés par des chaînes de montagnes gigantesques et une vue splendide à 360°. A Haines Junction, nous nous orientons vers le sud. Lorsque nous prenons un peu d’altitude, la végétation diminue et la forêt laisse place à la toundra. Ici, c’est la marmotte qui fait la loi ! Des dizaines et dizaines de ces bestioles lèvent la tête à notre passage, sifflent un bon coup histoire de prévenir tout le monde et se carapatent au fond de leur terrier. Ce soir-là, nous trouvons une cabane au milieu d’une vallée. Personne…L’horizon est dégagé et il n’y a vraiment rien autour, pas une maison, pas une âme qui vive. Le col est à une trentaine de kilomètres et nous avons les pattes bien lourdes de notre journée. La hutte est ouverte et un petit message annonce : « Faîtes comme chez vous ! ». Il ne nous en faut pas plus. Ni une ni deux, nous nous installons, prenons une douche dans le torrent du coin et fendons quelques bûches… Bon ok, nous n’avons pas pu nous en empêcher, nous avons juste fendu toutes les bûches que nous avons pu trouver… Et comme par hasard, il nous reste au fond de notre sac quelques cacahuètes et un fond de Whisky. Le tableau est parfait : « apéro-cahuet » dans la cahute perdue au milieu du Yukon !
Nous repartons le lendemain, ragaillardi par cette soirée. Une fine et froide pluie commence à nous tomber dessus et le vent s’est mis en tête de nous empêcher d’avancer. Ça pousse, ça souffle, ça rouspète. Deux bonnes heures pour arriver à la passe, trempés jusqu’à la moelle, chaud-bouillant à cause de l’effort fourni. On y voit pas à deux cent mètres… Parfait. Bonus, la descente dans le froid, le brouillard et la pluie nous fait regretter d’être né. Pendant près d’une heure, Gooby se lamente sur ces doigts qu’il ne sent plus du tout tandis que Coco disparait dans la brume devant lui.. Arrivés à la frontière Canada-Alaska, il nous faut 5 minutes pour réussir à enlever nos mains congelées du guidon et sortir le passeport. Une pause s’impose et nous craquons le portefeuille pour s’offrir un maxi-burger dans la première et seule Road House que nous croisons… Mouaaaah que ça fait du bien ! Quelques encablures de plus et nous finissons par dégoter une caravane abandonnée où nous passerons la nuit.
Enfin, nous prenons le ferry depuis Haines, direction Juneau, capitale de l’état d’Alaska. A la descente du bateau nous attend Mike, le compère cycliste de Jim chez qui nous sommes restés à Anchorage. Le monsieur de 78 ans prépare leur prochaine expédition en Australie : traversée de l’Outback… Pour la deuxième fois. Hallucinant ! Nous passons quelques jours agréables en sa compagnie. Il nous indique de belle randonnées et nous chaussons nos godasses pour affronter les montagnes du coin. L’escapade dans les cavernes de glace sous le glacier de Mendenhall restera un des moments forts de notre aventure : une pluie battante à l’extérieur, une humidité oppressante à l’intérieur, des nuances bleutées incroyables et une banane sur nos visages tandis que nous courons sur les sentiers pour retrouver le chemin de la maison.Direction les Rocheuses Canadiennes.
En quittant Mike après l’avoir chaudement remercié, nous remontons sur le ferry pour deux jours de traversée direction Prince Rupert, dans la province de la Colombie-Britannique. De là, nous repartons avec nos vélos vers l’Est à la découverte de la contrée canadienne. Non seulement nous retrouvons encore de sympathiques paysages, mais découvrons des autochones encore plus géniaux. Le 1er Juillet, Fête Nationale du Canada, nous participons à un petit déjeuner à New Hazelton. Pancakes, tranches de bacon et saucisses, le tout allègrement arrosé de sirop d’érable. Impossible de refuser !!! Le même jour, nous rencontrons Stephen et Irène que nous remercions pour leur accueil et l’excellente soirée que nous passons en leur compagnie, notamment la session bière-jacuzzi avec vue sur le lac et les montagnes. Inoubliable.
Plusieurs kilomètres plus loin, Lana et Roger nous font découvrir les joies du quad dans leur forêt tandis que, plus loin encore, Erica et sa famille qui nous offre un barbecue d’anthologie où nous dégustons des saucisses de Mooses dont le délicieux goût est encore présent sur nos papilles.Les journées de folies s’enchaînent et le thermomètre, timide dans un premier temps, commence à afficher des chiffres intéressants. Enfin, nous allons pouvoir nous balancer avec joie dans les frais ruisseaux que nous croisons, histoire de se rafraîchir en pleine journée !
Nous trouvons des spots de camping de dingues quasi-quotidiennement et les sessions de Yams, ce jeu de dés si cher à Coco, se multiplient. Malgré quelques défaites historiques, Clément mène la compétition tout continents confondus. Sur la route, nous croisons un français, Jérémy, qui arrive tout droit, ou presque, d’Ushuaia (cf. http://www.2rouesvagabondes.fr). L’occasion pour nous d’échanger diverses infos et astuces pour les mois à venir. 3 jours plus tard, après un passage éclair devant le Mont Robson, 3954m, nous entrons en Alberta, dans le parc national de Jasper. Celui-ci, suivi par le parc de Bannf, est niché au milieu des rocheuses canadiennes. Nos mollets avalent deux cols à plus de 2000m alors que nous profitons d’une nature préservée et d’une faune (alias l’ours) omniprésente. Au détour d’un chemin, nous rencontrons Kim. Lui et ses deux fils de sept ans voyagent en vélos depuis quatre ans et sont sur le point de boucler leur route autour de la planète. L’incroyable bonhomme se coltine un vélo chargés à mort : les deux gamins, la bouffe, le matos, le tout fourré sur une carriole digne d’un pousse-pousse. Il a même fait installer un moteur au Pérou (si si !!) qu’il lui permet de doubler sa vitesse : il roule maintenant à 10 km/h !! En discutant avec l’homme, une pensée nous traversent encore une fois. Quelque soit le voyage que tu entreprends, quelque soit la folie qui t’emporte, tu trouveras toujours sur la route quelqu’un d’encore plus dingue que toi !!Nous affrontons un dernier col à 2200m, sur la route 41. Juste avant le sommet, nous sommes surpris par un grizzli et son ourson qui broutent à moins de cinq mètres de nous. Ils ont l’air de complètement se foutre de notre présence. Coco se lance dans une séances photos jusqu’à ce que, finalement, le grognement de la bête lui fasse comprendre qu’il est temps de mettre les voiles. Une belle descente et nous voilà sur le Cow-Boy Trail, aux abords des grandes plaines qui parsèment le centre du pays.
Direction plein sud pour nous, 250 Km en affrontant le vent qui sévit pendant la journée, direction le Montana. Une dernière nuit (où nous serons surpris par un ranger à camper dans un endroit pas trop autorisé, sans conséquence merci), une dernière pente (8% selon les cyclistes du coin) et nous voilà devant la Chief Mountain, passage de frontière situé au beau milieu du Glacier National Park. Nous sommes prêt à rentrer, une nouvelle fois, aux États-unis.
big on juillet 30, 2014 at 1:28 said:
OMFG un grizzli !!! Super Cr comme dabe vous vendez du rêve et on a même pas mal aux mollets ! Des bisous les poulets
M@rc35 on juillet 30, 2014 at 8:36 said:
L’épisode est déjà fini ? 😥 à quand la suite ?
Toujours SUPER en tous cas!
Keep on touch dit-on paraît-il !
Ultréia
Mag on juillet 30, 2014 at 4:50 said:
Encore un beau récit, avec des anecdotes très drôles… La frayeur de Coco sous la tente! Finalement l’ours c’était Gooby, non? 😆
Continuez à bien profiter et à nous faire partager tout ça ! J’attends vos photos et vos journaux comme une bouffée d’air frais et lointain.
Grosses bises les cyclistes!
gilles de Poitiers on août 2, 2014 at 10:50 said:
incroyable les gars
il y a 12 ans j ai emprunte exactement les memes routes, haines, le bateau prince ruppert etc , d apres le photos ca n a pas change
donc vous devriez prendre , yellowstone , grand teton et apres le teton pass, plus aucun ours…c est ce que les locaux disent
bonne continuation
Babu & Matt on août 4, 2014 at 12:14 said:
Aaaaah vous me faites rêver!
Bon c’est décidé, je met le Canada sur ma liste. J’apprends à pêcher le saumon, je gère ma peur de l’ours, et on y va. Je parie que ça ne va pas être dur de convaincre Matt… ça fait déjà quelques années qu’il me tanne 😉
Merci pour vos récits et très belles photos!
x babu
PS: En parlant avec d’autres ciclo-baroudeurs, est-ce que vous vous êtes dit qu’un autre itinéraire aurait été meilleur, ou vous êtes plutôt content de votre choix de parcours?
Gooby on août 5, 2014 at 10:19 said:
Encore une fois, nous vous remercions énormément pour tout ces commentaires. Nous avons un réel plaisir à essayer de partager ces aventures avec vous tous.
@Gilles : tu connais la route par coeur ma parole 🙂 Nous venons de traverser la Teton Pass hier, sous la pluie malheureusement, et profitons aujourd’hui d’une journée de repos !
@Babu : la route que nous avons empruntée est vraiment un bon itinéraire et nous en sommes très contents. Néanmoins voici quelques options que nous avons récupérées d’autres cyclos :
– Parc de Denali en Alaska : pas de voiture, quelques bus et de belles vues sur le McKinley
– Cassiar Highway : alternative au ferry. Possède peu de point de ravitaillement mais les retours que nous avons sont unanimes –> Un grand bol de nature 🙂
– Inouvik ou Proudho Bay : itinéraire vers le nord du nord 🙂 Route pas toujours asphaltés et conditions extrèmes. Pour les aventuriers jusqu-au-boutistes !!
maya on août 10, 2014 at 1:44 said:
vous me faites toujours autant rêver… enjoy!!!
gilles de Poitiers on août 11, 2014 at 10:19 said:
je confirme , la variante par denali national park est un tres joli detour
Nadège on août 12, 2014 at 5:05 said:
C’est tellement génial votre aventure ! Les photos sont magnifiques. Bon c’est décidé, on va aller voir de près ce Canada et le Nord des Etats-Unis parce que ça doit tout simplement être magique ! bisous
arlette amie de M° gouban crespian on août 17, 2014 at 10:51 said:
bonsoir c est vraiment magnifique de pouvoir faire vivre aux personnes qui vous suivent , des reves mais comme dit la personne au dessus nous nous n avons pas mal aux mollets amicalement
jacques houot on août 30, 2014 at 3:40 said:
😆 😆 😆 😆 😆 😆
jacques houot on août 30, 2014 at 3:41 said:
ca roule toujour,ou est tu? saluuuut bonne route
Coco on septembre 2, 2014 at 5:49 said:
Salut Jacques,
On est à Mancos, toujours dans le Colorado. On donne un coup de main dans un Ranch, du coup on a laché les vélos. Ca nous change et ça nous fait du bien. Bref, ça roule moins mais ça roule toujours !!
Bonne continuation !
Jennifer on octobre 2, 2014 at 3:43 said:
C’est moi qui vous ai parlé au ranch Majestic il y a 2 jours, et je viens de lire votre blog.
Quelle aventure! Je suis tellement impressionnée par tout ce que vous avez fait. Ça m’a motivée à faire plus de vélo même si c’est pas autant que ce que vous faites. Bonne chance, et que tout aille bien! J’attends avec impatience votre prochain blog car j’ai souvent pensé à vous depuis votre départ
Gooby on octobre 2, 2014 at 3:48 said:
Merci Jennifer, passez une excellente semaine au Ranch !!
A bientôt, sur la route peut-être 😉 !!